L'obsolescense de l'humain causée par la technologie
- Marc

- 15 juin 2018
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 juin 2018

Première journée de conférences du Web2Day avec Sandrine Roudaut, auteure, conférencière et cofondatrice d'Alternité.
« L’utopie, c’est le futur qui s’efforce de naître, la routine c’est le passé qui s’obstine à vivre. »
Si cette citation de Victor Hugo aura permis à Sandrine Roudaut d’ouvrir le bal de cette dixième édition du Web2Day, à Nantes, elle aura également eu le mérite d’interpeler le public, venu en masse pour cette intervention qui promettait d’être aussi captivante que déroutante.
Et pour cause : l’utopie est un sujet à la mode. Les médias en font leurs Unes, les politiques s’en emparent pour faire passer leurs messages… L’utopie fait couler de l’encre. Mais cette utopie-là, c’est la version divertissante de ce que représente vraiment le sujet : « Il y a tromperie sur la marchandise », s’en amuse Sandrine Roudaut. « L’utopie, la vraie, c’est le futur de l’Histoire, le germe de toutes les grandes innovations. Vos utopies sont ancrées sur qui vous êtes, donc renoncer à ses utopies c’est renoncer à soi », explique-t-elle.
Selon l’auteure, l’Homme a traduit l’irréalisé par l’irréalisable, comme si quelque chose qui n’existait pas ne pouvait jamais exister. Nous sommes donc incapables de penser l’inconnu, alors même que l’utopie ne serait pas une façon de fuir la réalité, mais plutôt le moyen de la changer.



Voilà ce qui s'appelle avoir des rêves très pragmatiques ;)